Le Syndicat des rouleurs pays et le Syndicat des rouleurs et du BTP, réunis au sein du collectif du 5 janvier, ont décidé d’agir et de frapper un grand coup dans les jours à venir alors qu’ils réclament la revalorisation de leur grille tarifaire. « C’est notre survie qui est en jeu », clament-ils.
« On nous parle tout le temps du BTP qui est malade. Mais nous, à la base, on n’est pas malade ». Pourtant, c’est bel et bien leur « survie qui est en jeu ». Dire que les rouleurs sont inquiets face à la crise économique actuelle serait presque minimiser la situation réelle. Les deux syndicats ont ainsi décidé d’unir leur force. « Cela fait plus de deux ans qu’on dit qu’il y a urgence, mais, peut-être qu’en faisant l’unité, on aura plus de force et on sera mieux compris », explique Christophe Ramadi, le président du Syndicat des rouleurs et du BTP (SRBTP).
Avec Alain Talafili, président du Syndicat des rouleurs pays (SRP), et Anthony Lecren, représentant de la SAS 4 chemins, ils ont ainsi annoncé l’organisation d’une grande mobilisation dans les jours à venir. Quand ? « Semaine prochaine », probablement, même si aucune date n’a été dévoilée vendredi matin lors de la conférence de presse organisée à l’hôtel du Centre, à Ducos. « Tout le monde sait de quoi on est capable. Donc, peut-être qu’en étant unis, cela va créer un grand changement », poursuit Christophe Ramadi, déjà mobilisé début avril lors du blocage des dépôts de carburant.
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Claire Gaveau