Hier, dernier jour de vacances scolaires, Thierry Santa, membre du gouvernement en charge notamment de la politique du handicap, a visité deux centres de loisirs accueillant des enfants en situation de handicap. L’objectif étant de « faire le point » sur la situation sur le terrain, afin de faire remonter quelques éléments pouvant être améliorés.
Vendredi matin, dans la cour de l’école primaire Henriette Gervolino, au 5e km, une trentaine d’enfants jouent entre eux. Certains sont en fauteuil roulant, d’autres sur leurs deux jambes. Ce mélange entre jeunes en situation de handicap et jeunes « valides », c’est l’une des actions mise en place par la FOL dans ses centres de vacances. Une façon de « permettre aux uns et aux autres d’évoluer sur leur regard, sur leurs pratiques, et sur les échanges qu’ils ont », présente Jean-Brice Peirano, directeur de la Fédération des Œuvres Laïques de Nouvelle-Calédonie (FOL). “Deux trois choses à améliorer” Hier matin, le centre recevait également la visite de Thierry Santa, membre du gouvernement en charge de la politique du handicap, et président du Conseil du handicap et de la dépendance (CHD). L’occasion pour lui de discuter avec les enfants, mais aussi avec les responsables du centre. Des déplacements importants, voire obligatoires pour « faire remonter quelques observations du terrain ». Avec l’ambition et l’espoir de pouvoir améliorer la situation. Là, sur le centre de l’école Gervolino, la question du transport des enfants pose problème. « Il n’y a pas de fiabilité de la part des transporteurs, qui ne respectent pas forcément les horaires, voir qui les oublient. Nous avons aussi eu une remontée au niveau des repas, notamment ceux des auxiliaires de vie », pointe-t-il du doigt, en évoquant « deux-trois choses à améliorer ».
Nikita Hoffmann