Le discours que l’on entend depuis plusieurs semaines à Paris continue de surprendre. Les parlementaires qui, finalement doivent décider du sort de la Nouvelle-Calédonie, ne cessent de chercher des arguties pour dégeler sans dégeler tout à fait.
Dire que les parlementaires, et notamment les sénateurs, ne prennent pas en compte les réalités politiques et démocratiques de la Nouvelle-Calédonie, est une litote. Le jeu auquel s’est livré le sénateur Philippe Bas pour vider le texte de révision constitutionnelle de sa véritable substance, en est l’illustration. Lorsque l’on sait dans quel état en sont ici les discussions sur l’avenir, permettre à un « accord global » de se dessiner jusqu’à dix jours avant les élections provinciales, participe quasiment à une opération de déstabilisation.
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Nicolas Vignoles