Mincir et se faire plaisir, c’est possible : il suffit de manger les bons aliments à la bonne heure… Ainsi, vous allez fondre très naturellement, sans vous priver !
Lorsqu’on se force, le corps se braque et se venge. Or, nos rythmes alimentaires sont de plus en plus désordonnés, nos horaires de sommeil aussi, nous calons quelques séances de sport difficilement dans notre agenda mais pas forcément au moment opportun… Résultat, les kilos s’installent, font des petits, et on ne parvient plus à les perdre….
Car naturellement, notre organisme présente de multiples rythmes biologiques qu’il faut respecter. Ainsi, la chronobiologie – une véritable science – étudie les fluctuations de nos diverses hormones, nos rythmes de sommeil, de digestion et de vigilance. Elle détermine les créneaux horaires auxquels nos fonctions sont « au top », qu’elles soient physiques ou intellectuelles.
Un régime qui respecte l’organisme
Ainsi, quand on fournit à son corps les bons aliments aux bons moments de la journée, on peut mincir sans frustration ! Car dans ce cas, les enzymes chargées de dégrader les aliments avalés travaillent, elles aussi, à leur rythme. Tout comme les hormones favorisant le stockage (ou le déstockage) des graisses contenues dans les cellules adipeuses. Sachant cela, on comprend qu’en « collant » au mieux aux cycles naturels de ces hormones, on favorise la perte de poids…
Respecter nos rythmes naturels, c’est ce que propose ce régime « chronobiologique ». On mange la même chose que d’habitude (ou presque), mais en adaptant nos horaires pour favoriser une bonne assimilation des aliments. Et empêcher le stockage sous forme de graisses dans nos cellules (les fameux adipocytes). Remettez vos pendules à l’heure, votre corps et surtout votre silhouette vous remercieront !
L’heure, c’est l’heure, surtout pour passer à table ! Réorganiser ses repas, c’est faire plaisir à son corps. Et pour finir s’aimer mieux.
Un petit déjeuner de roi, un déjeuner de prince et un dîner de pauvre : le régime chronobiologique s’appuie (notamment) sur cette maxime pleine de bon sens. En effet, c’est le matin que le corps, à jeun depuis plusieurs heures, réclame beaucoup d’énergie. Mais attention, énergie ne signifie pas que quantité : la nature des aliments et leurs atouts nutritionnels comptent aussi ! Ainsi, même le biscuit sera différemment assimilé et utilisé par l’organisme selon l’heure à laquelle il aura été dégusté. Pour respecter au mieux les besoins du corps, il faut tenir compte des enzymes chargées de « digérer » les protéines, graisses ou sucres, et dont les quantités varient, elles aussi, de façon cyclique.
Les graisses, c’est le matin de préférence
Le matin, ce sont avant tout des lipases qui entrent en action, ce qui permet au corps de bien assimiler les graisses, hautement énergétiques. Il les brûlera pour fonctionner et ne les stockera pas ! Un petit déjeuner copieux évite de surcroît les hypoglycémies-dont les fringales provoquées par la consommation de produits trop sucrés (céréales pour enfants, baguette blanche, confiture, jus de fruits industriels, etc.).
On n’oublie pas le goûter
A midi, les protéases et amylases (les enzymes qui dégradent les glucides) entrent sur le devant de la scène. On optera donc pour un repas conséquent qui comprendra des féculents ou des glucides (à bas index glycémique, bien sûr). Il permettra de tenir jusqu’au soir ! Après une légère collation (antifatigue, antistress et anti-coup de blues), le dîner lui, sera léger, léger… Parce que les sécrétions digestives sont toutes à la baisse, et qu’un repas lourd serait plus difficilement assimilé…mais plus facilement stocké !
Bon à savoir
En déclenchant une production d’insuline, le grignotage vient stopper le processus de lipolyse (fonte des graisses) qui se met normalement en place à distance des repas : le corps se positionne alors en mode stockage… afin de remplir les adipocytes !
