Ludovic Lanceleur et Leslie Nowicki signent un retour victorieux

Sur un parcours très technique et dans des conditions difficiles, en raison notamment des fortes pluies de ces derniers jours, Ludovic Lanceleur et Leslie Nowicki ont été les plus rapides sur le parcours principal (21 km) du DMBA Trail.

« Damien, je te maudis ! » Leslie Nowicki a beau être une habituée des parcours (et des podiums), elle a, comme tout le monde, souffert sur le parcours du Dmba Trail. Au point d’en vouloir (avec un sourire sincère tout de même, ne vous en faites pas) à Damien Boutellier, l’organisateur de cet événement qui a rassemblé plus de 700 coureurs sur les trois parcours (un record). La course phare, longue de 21 kilomètres, était « très physique et très technique », concède celui qui portait également la casquette de directeur de course. Et cela démarrait tambour battant avec « un passage dans la rivière » avant d’attaquer la première ascension qui offrait « environ 800 mètres de dénivelé positif sur moins de 3 kilomètres ». Autant dire que ça montait « fort, très fort ». Problème, la descente était « tout aussi abrupte ». Une sorte de mise en bouche alors que la suite ne s’est guère simplifiée, avec une montée de mine de 2,5 kilomètres « qui se coure mais qui laisse des traces » et un passage dans la forêt, « un endroit très humide et donc extrêmement boueux ». « Vendredi et samedi, on a été poser des cordes pour aider à l’ascension », explique Damien Boutellier alors que certains passages ont contraint les coureurs à descendre sur les fesses.

« Je ne suis pas un sprinteur »

« Le circuit était hyper exigeant, c’est un trail très engagé et très technique. Si on arrive à passer ce genre de course, après on peut tout faire », résume Ludovic Lanceleur, qui signait sa rentrée à Dumbéa. Un retour victorieux pour le coureur, qui s’est « régalé ». Il a fait « un gros effort » dès le départ pour prendre les devants. Mais, il a rapidement eu « un petit coup dans l’aile » avant même la mi-course. Puis au quinzième kilomètre. Au point de voir revenir dans son rétroviseur, dans le dernier kilomètre de course, ses principaux concurrents. « J’ai fini comme rarement j’ai l’habitude de terminer, au sprint. Pourtant, je ne suis pas un sprinteur », souffle-t-il à l’arrivée après 2 heures et 36 minutes d’effort. Epuisé mais heureux.

Les trois premiers du classement se tiennent, finalement, en trente-deux secondes seulement. Gabriel Espada se classe 2e (2h36’18), devant Antoine Bargain (2h36’35). Chez les féminines, la victoire revient à Leslie Nowicki (2h51’00), devant Natalia Prado (3h06’40) et Emmanuelle Favard (3h18’08).

Claire Gaveau

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