Face à la crise du nickel qui touche le pays, le gouvernement a prévu la mise en place d’une allocation spécifique de chômage partiel, plus avantageuse que celle habituellement prévue. Comment ces dispositifs fonctionnent-ils et à qui sont-ils accessibles ? On fait le point.
Le chômage partiel dit de droit commun est un outil de prévention des licenciements économiques. Il permet à des entreprises qui subissent des difficultés conjoncturelles ou liées à des événements exceptionnels, de faire financer une partie du salaire de leurs employés par la Cafat. Ce dispositf est accessible à toutes les entreprises en Nouvelle-Calédonie. Le montant de prise en charge est de 66 % du SMG (salaire minimum garanti) sur une période de trois mois maximum pour un volume horaire annuel de 1 800 heures par salarié. Pour bénéficier de ce chômage pour leurs salariés, les employeurs adressent leurs demandes à la Direction du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle, qui sont ensuite instruites et transmises à la Cafat. L’employeur fait l’avance de salaire et se fait ensuite rembourser par la Cafat. Ce dispositif commence à être “fortement mobilisé”, selon Philippe Martin, directeur de la DTEFP. Les difficultés rencontrées par la filière nickel ne sont pas étrangères à cette évolution. D’ailleurs, les entreprises touchées de près ou de loin par la crise nickel représentent près de 50 % du budget actuel du chômage partiel.
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