Sous la signature d’Ivana Bouanou et de Patricia Goa, le groupe UNI à l’assemblée de province Nord a publié un communiqué de soutien aux salariés de KNS.
Précisant que la décision de mise en sommeil de l’usine du Nord « relève de la seule responsabilité du financeur, actionnaire à 49% du capital », à savoir Glencore, le groupe UNI « tient à assurer de son total soutien, la SMSP actionnaire de référence de KNS et la population de la province Nord, touchées par cette décision. Il tient à saluer l’investissement et le travail de tous, salariés comme sous-traitants, sans qui l’usine du Nord n’aurait pas été une réalité, pour assumer le rééquilibrage et le développement du Nord. Il leur apporte son total soutien et tient à assurer les familles impactées, de sa solidarité dans ces moments difficiles qu’elles traversent ». Se disant « conscient des implications et des difficultés que cette décision génère », le Groupe UNI assure faire « confiance aux actionnaires, engagés actuellement dans les discussions pour trouver rapidement un repreneur potentiel et il s’engage à suivre avec attention et sérieux, l’évolution de la situation ». Et il encourage les sous-traitants « à se saisir des dispositifs et des outils qui sont mis en œuvre par la province Nord et par le gouvernement, pour les accompagner ».
Dans le même temps, le syndicat CSTNC appelle à une manifestation devant l’usine KNS le 1er mars prochain. Selon la confédération syndicale des travailleurs de Nouvelle-Calédonie, « il nous faut un repreneur industriel solide, peu importe d’où il vienne, on sait que ces grosses sociétés sont là uniquement pour notre nickel se faire de l’argent sur notre dos, c’est leur ADN et se soucient peu de nos coutumes et notre façon de vivre. C’est aux industriels et aux politiques de trouver les verrous et les bons critères pour que le plus grand nombre d’entre nous en tire des ressources et que ce que nous vivons maintenant ne se reproduise plus ». La CSTNC qui appelle « l’ensemble des travailleurs, sous-traitants de KNS, NMC de venir en masse soutenir ce mouvement de solidarité et comme le dit notre président de la province nord « chacun doit rester à sa place » et notre place à nous la CSTNC c’est de vous rassembler, de vous soutenir de vous défendre c’est aussi le devoir d’un syndicat ».
A noter que ce mercredi matin, Neil Meadows, Président de Koniambo Nickel fera un point de situation de l’entreprise et développera le plan de mise en sommeil du complexe industriel.