Pour la première fois de son histoire, le barreau de Nouméa a accueilli un ministre de la Justice pour sa rentrée solennelle. Le bâtonnier a détaillé les grands enjeux à venir de la profession tandis que le garde des Sceaux a lancé un « cri » au gouvernement de Louis Mapou sur la prévention et le traitement de la délinquance des mineurs.
C’était l’heure de la rentrée pour les avocats. Et la date n’avait pas été choisie au hasard dans le calendrier, la profession profitant de la visite du ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, sur le Caillou. Une première pour le barreau de Nouméa et l’affluence dans la Maison de l’avocat, située dans des vestiges du bagne au sein de l’enceinte du Palais de justice, en témoignait.
Devant une centaine de ses anciens confrères – il a enfilé la robe noire pendant 36 ans -, des magistrats du tribunal de première instance et de la cour d’appel et des membres de la communauté judiciaire (président du tribunal administratif, huissiers, mandataire judiciaire…), le garde des Sceaux a livré un discours d’une vingtaine de minutes pour répondre aux attentes et aux défis des avocats, notamment sur la construction de la nouvelle prison, la prise en charge des frais pour défendre les justiciables de Wallis-et-Futuna ou encore les failles dans la prévention et le traitement de la délinquance des mineurs.
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