Après l’annonce de la mise en sommeil de l’usine de Koniambo nickel le 12 février dernier, l’USOENC rencontrait la presse hier après-midi. Il s’agissait pour le syndicat d’attirer l’attention sur l’avenir plus qu’incertain des sous-traitants, mais aussi du tissu économique du Nord.
Le secteur nickel est, et c’est bien le moins que l’on puisse dire, dans un environnement qui bouge énormément depuis quelques mois déjà. KNS a subi la semaine dernière la première secousse. Si les emplois directs, soit 1300 postes, sont maintenus pour les six mois à venir, l’impact de la mise en sommeil de l’entreprise se fait déjà sentir pour les sous-traitants et les salariés des sous-traitants. « Aujourd’hui nous assistons à un scénario catastrophe, explique Jean-Marc Burette le secrétaire général de l’USOENC, chez les sous-traitants il y a déjà des licenciements économiques, et déjà de très nombreuses familles se trouvent dans la difficulté ».
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