« L’Autorité de la concurrence de la Nouvelle-Calédonie dispose d’un mandat ambitieux et des moyens de son indépendance, mais doit clarifier son organisation interne, renforcer ses outils de pilotage et mieux articuler ses missions répressives et pédagogiques pour gagner en efficacité. » Ainsi la Chambre territoriale des comptes (CTC) résume un rapport qu’elle a publié hier concernant la gestion de l’ACNC depuis sa création en 2018.
Quelle stratégie, avec quels outils ?
« L’Autorité de la concurrence de la Nouvelle-Calédonie dispose d’une feuille de route annuelle fixant trois thématiques prioritaires », explique la CTC, citant « la lutte contre la vie chère », puis « la vulnérabilité du consommateur » et enfin « la transparence commerciale ».
La CTC déplore que « l’Autorité ne s’est pas dotée d’une stratégie pluriannuelle » et qu’elle ne s’est pas fixée « d’objectifs de résultats assortis d’indicateurs quantitatifs et qualitatifs de suivi ». De ce fait, « son activité est essentiellement déterminée par le flux des saisines, dont le processus de traitement demande à être priorisé, ce qui ne lui permet pas de définir un véritable plan de contrôle. L’Autorité de la concurrence souffre ainsi d’un défaut d’outils de pilotage de son activité. » Dit autrement : elle navigue à vue, suivant le sens d’un vent parfois tournant.
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