C’est en présence du directeur de cabinet du Haut-commissariat Théophile De Lassus, de la directrice adjointe de la Direction Territoriale de la Police nationale, le commissaire Anne Gabrielle Gay-Bellile, et des autorités civiles et militaires que s’est tenue hier à Normandie la cérémonie de sortie de scolarité de la 18e promotion des cadets de la République.
Après 1 an de formation, et devant leurs familles venues pour ce moment important au sein de l’école de Police de Normandie, ces 11 jeunes, 1 femme et 10 hommes ont reçu leurs insignes et ont donc intégré officiellement les effectifs de la Police nationale. « C’est une grande fierté pour l’État, de voir 11 jeunes Calédoniens s’engager au sein de la police nationale pour servir leurs concitoyens. Il faut également souligner parce que c’est important, qu’ici à l’école de police il y a exactement la même formation qu’en métropole. Nous veillons à ce que la jeunesse calédonienne qui s’engage bénéficie de la même formation pour que le niveau de sécurité que l’on offre à nos concitoyens soit bien évidemment identique à celui de la métropole », nous a dit Théophile De Lassus à l’issue de cette cérémonie. Les cadets de la République sont des policiers adjoints qui assistent les fonctionnaires de police dans l’exercice de leurs missions.
Les premiers pas dans une grande famille
« C’est un honneur d’accueillir 11 nouvelles recrues, c’est également une grande chance pour la Nouvelle-Calédonie. Tous ces jeunes vont intégrer diverses unités, et effectueront toutes les missions que leurs ainés effectuent au quotidien. Ils seront dans les véhicules pour les missions de sécurité routière, les interventions de police secours, certain vont intégrer la Police aux frontières à Tontouta. Ce sont désormais des policiers à part entière », expliquait le Commissaire Anne Gabrielle Gay-Bellile. Ils ont donc suivi une année de formation, en alternance entre lycée professionnel (Pétro Attiti), école de police et stages sur le terrain, c’est Anne-Lise Walles qui a terminé major de promotion. « L’assistance aux personnes, l’aide aux victimes, je me retrouve vraiment dans ces missions. C’est après avoir fait un service civique que j’ai pris la décision de faire un métier dans lequel je pouvais aider les autres », conclut la jeune fille qui va intégrer la Police aux frontières.
Lionel Sabot