Sacha Corlouër établit un nouveau record à Tina

Jamais un amateur y avait rendu une carte aussi basse : à 16 ans, l’ancien membre du club de Tina et du Centre territorial d’entraînement (CTE), licencié depuis deux ans à La Salette (à Marseille, où il s’est installé), a joué 63 dimanche, 9 coups sous le par.

Et dire que, sur le dernier trou, la balle a fait une « virgule », frôlant sa cible sans l’atteindre… Dommage, car cela aurait donné un total de -10. Sacha Corlouër aurait alors égalé le record chez les professionnels (62), établi le 18 septembre 2013 par deux Australiens (Michael Wright et Théodore Coroneo) lors d’une compétition internationale (South Pacific Golf Open Championship).

Avec ce score de 63 (-9), le Calédonien doit se contenter du record chez les amateurs, ce qui est déjà « assez exceptionnel », surtout « à cet âge », note Julien Foret, responsable de la partie sportive à Tina et patron du CTE. « C’est assez précoce, ça n’a jamais été fait auparavant. »

Plus fort que la météo

Neuf birdies, neuf fois dans le par, aucun bogey : voilà la carte réalisée par Sacha Corlouër dimanche, malgré « des conditions pas faciles » avec « du vent et de la pluie ». Le parcours, humide, a été « plus tolérant » que s’il était sec et rebondissant. Pour autant, la météo était loin d’être idéale pour réussir un tel score. « Ça prouve que son jeu est en place », relève Julien Foret. Le 2e du classement de ce tournoi (Trophée des pros GP Peinture), Hugo Koch (médaillé d’or en individuel et par équipes aux Minijeux du Pacifique en 2022), a terminé six coups derrière.

« Suite logique »

Voir Sacha Corlouër jouer aussi bas, c’est-à-dire aussi bien, « ça ne m’étonne pas du tout », explique l’entraîneur, donnant plusieurs raisons. La première, c’est qu’il constate « une grosse progression entre l’année dernière et cette année ». La deuxième, c’est que, depuis qu’il est rentré pour les vacances, après Noël, « chaque tournoi qu’il fait il est en dessous du par ». Conséquence : « quand on a cette régularité au fil des jours, au fil des semaines, il y a un moment où » le score descend de manière spectaculaire et inédite. En ce sens, le résultat de dimanche est « une suite logique » du bon travail effectué en amont. Ce qui amène Julien Foret au troisième et dernier point : Sacha Corlouër est un jeune « extrêmement sérieux, travailleur, appliqué, qui a envie de progresser, d’être à l’écoute ». Pour l’entraîneur, « c’est un plaisir de travailler avec un garçon comme ça ».

Le héros de dimanche repartira vers la Métropole dans deux semaines, où il suit un double projet: des études (il est lycéen) par correspondance et des entraînements quotidiens. Il envisage, dans les années à venir, d’aller poursuivre sa progression aux Etats-Unis.

Anthony Fillet

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