Bon sang ne saurait mentir. Arrière-petit-fils de Jean Tranape, héros militaire, Lucas, 17 ans, envisage une carrière dans l’Armée de terre, car « c’est la meilleure ».
Comme une dizaine de ses compagnons d’aventure, il a défilé samedi matin sur la place des Accords, à Boulari, lors d’une cérémonie organisée pour marquer la fin de la Formation générale initiale des réservistes (FGI-R), qui a duré deux semaines. « Au début, il y avait beaucoup de pression, on a fait beaucoup de punitions et de renforcement musculaire, donc c’était très compliqué pendant les deux premiers jours », raconte le jeune homme. « Au fur et à mesure » que les jours ont passé, « la pression est redescendue. On a un peu plus parlé avec le cadre pour créer une cohésion aussi avec lui. Et, sur le terrain, on en a bavé mais c’était sympa. »
Le voici donc réserviste au sein de la 5e compagnie du Régiment d’infanterie de marine du Pacifique en Nouvelle-Calédonie (RIMaP-NC). Pour lui comme pour les autres recrues, qui conservent leur activité principale à côté (études ou travail), les différentes missions pour lesquelles on va les solliciter vont, petit à petit, leur donner de l’expérience, les faire monter en gamme et on pourra les employer sur des tâches de plus en plus proches de l’armée d’active », c’est-à-dire professionnelle, éclaire le colonel Hubert Morot, chef de corps du RIMaP-NC depuis juillet 2022.
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