Après avis du Conseil d’État, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a examiné mercredi un projet de loi du pays visant à créer un Service Public de l’Emploi et du Placement (SPEP) pour améliorer la coordination et l’accessibilité aux services d’emploi.
« Le but, c’est de fluidifier les offres et demandes d’emploi en Nouvelle-Calédonie, aujourd’hui générées de manière spécifique par chacune des provinces, explique Thierry Santa, membre du gouvernement en charge du secteur. L’idée, c’est de territorialiser le système et de se rapprocher au plus près des demandeurs d’emplois. C’est le cœur du dispositif ». Le SPEP assurera l’accueil, l’information, l’orientation, la formation, l’insertion et le placement des demandeurs d’emploi, ainsi que l’accompagnement des salariés. Il coordonnera des organismes publics et privés, des structures d’emploi adapté, des entreprises de travail temporaire, la CAFAT et le Conseil stratégique de l’emploi, ainsi que les collectivités publiques.
Physiquement, pas de changement au niveau de la prise en charge des demandeurs d’emplois. « L’idée, c’est de ne pas bouleverser ce qui existe, précise Thierry Santa. On va simplement interconnecter les services provinciaux et permettre à des entreprises privées d’être agréées ». De nouvelles structures privées pourraient ainsi voir le jour, notamment dans les îles.
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