L’insécurité routière tue chaque année. C’est un fléau contre lequel se sont liguées toutes les institutions du pays. Ce mercredi, une grosse opération contre la vitesse excessive était menée à Nouméa et Dumbéa. Mais ce n’est qu’une infime partie de la stratégie déployée contre cette terrible faucheuse.
L’État, le gouvernement et les provinces sont fortement mobilisés pour lutter contre l’insécurité routière. Par le biais de projets, la consultation citoyenne est également prévue, afin que chacun puisse prendre part à ce combat essentiel pour préserver la vie des Calédoniens.
Une situation d’urgence
Les facteurs accidentogènes sont désormais trop bien connus de la population. Alcool, vitesse, stupéfiants, non-respect du code de la route et du port de la ceinture, ou encore véhicules défectueux, sont autant d’écueils qui conduisent à l’accident. La vitesse est la première cause de mortalité en France. En Nouvelle-Calédonie, ce sont 6 accidents mortels sur 10 qui sont liés à la vitesse. En 2023, ce sont 51 décès liés aux accidents de la route ; contre 70 en 2022, avec pour cause principale la vitesse sur fond d’alcool. Au-delà des morts, ce sont aussi des vies brisées avec des blessures irréversibles. Face à l’urgence de la situation, les politiques ont pris des mesures drastiques.
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