Soit on parvient à un accord, soit on n’y parvient pas. Les trois experts du ministère de l’Économie sont à pied d’œuvre cette semaine, pour trois jours de réunion dont on espère qu’ils seront conclusifs. Les données du problème sont connues, n’y revenons pas, on espère toutefois qu’un accord, sécurisant nos trois usines métallurgiques pour au moins les 3 années à venir sera conclu. Si l’on en croit les uns et les autres, tout le monde est au travail et œuvre dans le même sens. C’est pourquoi les décisions radicales envisagées sont pour l’heure reportées comme le non-paiement des cotisations CAFAT par la SLN, où le fait que le spectre de la cessation de paiement pour Prony Resources se soit éloigné de quelques semaines. Quant à Glencore, le trader suisse attend un geste, avant toute décision de se retirer ou non, ce geste pourrait venir de la Nouvelle-Calédonie qui consacrerait 8 milliards au soutien à la filière nickel. Donc, si les risques sont bien précisés, et ils sont énormes, il demeure un espoir. A partir de jeudi, les uns et les autres vont se retrouve avec les experts, pour dégager des solutions et fixer un cap. Cet accord, si accord est trouvé, on peut imaginer qu’il soit paraphé par Bruno Le Maire, de retour en Calédonie. Si comme il est dit, la bonne volonté est au rendez-vous, pourquoi cet accord salvateur ne serait pas signé ?