Cela fait déjà quelques années que le Chapitô, structure culturelle itinérante, est en situation précaire. Si des solutions tentent d’être trouvées, aujourd’hui les personnes qui composent son équipe appellent au soutien des institutions comme du public. Portrait.
On ne le présente plus, tant il fait partie intégrante du paysage calédonien. Depuis 15 ans, le Chapitô sillonne le pays en compagnie de ses artistes et son équipe, donnant accès à la culture au public des quatre coins du territoire.
Oui mais voilà. Aujourd’hui plus que jamais, la structure souffre du manque de moyens financiers pour continuer l’aventure. Une situation qui s’étiole depuis plusieurs années, mais qui pourrait trouver son point de chute en 2024. « Au mieux, il nous manquera 20 millions de francs pour débuter l’année », informe Quentin Retali, directeur du Chapitô.
A l’origine de cette situation – entre autres – la division progressive des subventions attribuées par les différentes collectivités au domaine de la culture. « Dans notre cas, elles ont été divisées par deux ou trois selon les institutions (les trois provinces, le gouvernement et l’Etat) au cours des quinze dernières années », indique Quentin Retali.
Avec, en 2014, rappelons-le, une « première grosse crise » au niveau des budgets culture, dont les conséquences pèsent déjà sur l’équipe du Chapitô. « A cette époque on a du mal à faire prendre conscience aux gens qu’on est déjà dans le rouge, et que le but n’est pas de faire en sorte que ça arrête de descendre, mais de trouver des moyens pour que ça remonte », explique Quentin Retali.
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