La visite en Nouvelle-Calédonie du ministre de l’Économie et des finances est tout aussi attendue que celle de son collègue Gérald Darmanin. Le nickel calédonien sera au cœur de ce déplacement.
Les contours de ce déplacement sont connus puisqu’il s’agira de voir comment on peut éviter la catastrophe. On connait la situation depuis que l’inspection générale des finances et le conseil général de l’économie ont remis au Gouvernement leur rapport sur l’avenir de la filière du nickel en Nouvelle-Calédonie. Un rapport qui fait un état des lieux circonstanciés et dressent des perspectives, y compris les plus sombres, puisqu’il prend en compte l’hypothèse de la fermeture d’une ou de plusieurs usines métallurgiques. On attend donc de Bruno Le Maire un plan de sauvetage de la filière, s’il est encore possible d’en présenter un. On constate surtout que les grands groupes n’ont pas attendu la visite du ministre pour tirer leurs conclusions de la situation et du rapport la décrivant.
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