Le président national de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) était en visite sur le territoire. L’occasion de faire le bilan et de dresser les inquiétudes des entrepreneurs calédoniens alors que les TPE et les PME représentent 99% des entreprises.
Vous achevez un séjour express en Calédonie. Quel était l’objet de votre visite sur le Caillou ?
François Asselin : Aujourd’hui, 99% de l’économie, en nombre d’entreprises, ce sont les très petites entreprises (TPE) et les petites et moyennes entreprises (PME). C’est une colonne vertébrale du territoire, elles sont indispensables à la vie économique, mais elles sont aussi un vecteur social alors que les 6 000 entreprises font travailler environ 60 000 salariés. Pour tout cela, il est important que les entrepreneurs soient représentés, soient défendus. Il faut que leur position soit reconnue par toutes les instances. J’ai eu l’occasion d’aller à la rencontre des adhérents, c’était un long moment d’échange. Vous avez ici un tissu d’entreprises et d’entrepreneurs de grande qualité, mais ils ont aujourd’hui des inquiétudes.
Quelles sont-elles ?
FA : Il y a le contexte institutionnel qui n’est pas toujours clair. Lorsque vous êtes à la tête d’une entreprise et que vous voulez avancer, car l’inaction c’est la ruine, vous avez besoin d’un environnement qui est porteur à la volonté d’entreprendre. Or, quand votre horizon est bloqué, cela ne porte pas à la confiance et à l’espérance. Les entrepreneurs de Nouvelle-Calédonie demandent d’abord d’être au cœur du projet institutionnel qui concerne le territoire. Car, il ne faut pas oublier une chose, la richesse est créée par les entreprises, il est donc totalement légitime que les entrepreneurs soient partie prenante du débat institutionnel.
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