La 78e session de la 4e commission de l’ONU, dite « des questions politiques spéciales et de la décolonisation » s’est tenue cette semaine pour auditionner 41 pétitionnaires dont les représentants de la Calédonie et de Polynésie.
Mais aussi d’autres territoires de la République, ainsi le Mouvement de décolonisation et d’émancipation sociale (MDES), parti indépendantiste guyanais a été auditionné. Pour la Nouvelle-Calédonie, ont demandé à pouvoir s’exprimer Veylma Falaéo de l’Éveil Océanien, Amandine Darras pour l’Union Calédonienne, Magali Tingal pour le FLNKS et le président du Congrès Roch Wamytan. Pour les non-indépendantistes ce sont Naïa Watéou et Karyl Trenyiwa qui ont pris la parole. Naïa Wateou a rappelé que « les Calédoniens souhaitent désormais un nouveau statut, un nouveau modèle de gouvernance qui ne vient pas imposer un droit sur un autre, une ethnie sur une autre. » Un processus de sortie de l’accord est en marche, a-t-elle souligné, sur la base d’un projet de l’État « qui a pour vocation d’être discuté, amendé et complété, mais que cet exercice ne peut se faire qu’à trois. »
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