C’est ce qu’on peut retenir de la dernière étude de l’ISEE et l’INSEE, qui ont comparé les prix en France et dans les Outre-Mer.
L’an dernier, l’Institut de la Statistique et des Etudes Economiques (ISEE) et l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE) ont mené des études conjointes pour relever les prix en France métropolitaine et dans les collectivités d’Outre-Mer, avec l’objectif de les comparer. C’est la 5ème fois que ce type d’étude est mené, mais seulement trois fois que la Nouvelle-Calédonie est incluse (2015, 2020 et 2022).
Point sur la méthodologie
Les produits consommés en Nouvelle-Calédonie ne sont pas forcément ceux qui le sont en métropole. Les instituts ont donc choisi des produits représentatifs des ménages, et comparables entre eux. Ils ont pris un panier de consommation représentatif d’un ménage métropolitain, ont identifié le prix de celui-ci en métropole et en Nouvelle-Calédonie, puis ont noté l’écart de prix. Ensuite, ils ont pris un panier de consommation représentatif d’un ménage calédonien, ont identifié son prix localement et en métropole, puis ont noté l’écart de prix. Enfin, ils ont fait la moyenne des deux écarts de prix. Cet exercice a été fait sur l’ensemble des territoires français. Et les résultats parlent d’eux-mêmes. « Lorsqu’un ménage métropolitain arrive en Nouvelle-Calédonie avec ses habitudes de consommation, il doit débourser 43% plus cher que ce qu’il aurait dépensé en métropole, affirme Olivier Fagnot, directeur de l’ISEE. Lorsqu’un ménage calédonien part avec ses habitudes de consommation en métropole, ça lui coûte 21% moins cher – donc 21% plus cher en Calédonie. La moyenne des deux, c’est 31% ». Connectez vous pour y accéder !Ce contenu est réservé aux abonnés.