Condamné en avril à quinze ans de réclusion criminelle en appel pour meurtre, l’ancien chirurgien du Médipôle a fait une demande de mise en liberté. Le parquet général s’y oppose. La décision est attendue dans une semaine.
C’est sûrement la première fois qu’il s’exprime ainsi. Maigre, le teint blafard, tenant à peine debout, Olivier Pérès a exprimé à la chambre de l’instruction, mercredi après-midi, qu’il était « prêt à faire de la prison » mais « pas à y mourir ». Cinq mois après sa condamnation par la cour d’assises d’appel à la peine de quinze années de réclusion criminelle pour le meurtre (et non plus l’assassinat) d’Éric Martinez sur le golf de Tina en septembre 2018, pour laquelle il s’est pourvu en cassation, l’ancien chef de service de chirurgie orthopédique et traumatologique du Médipôle a plaidé – sans avocat – sa demande de mise en liberté, rapport médical à l’appui. Rédigé par deux experts – un médecin et un psychiatre -, le document conclut au fait que son « pronostic vital est engagé à court terme » s’il reste incarcéré au Camp-Est.
Grimaçant de douleurs, Olivier Pérès, qui ne pèse que 51 kilos, a confié « dépérir » contre son gré. « Je ne sais même pas si je vais réussir à tenir jusqu’à la décision de la Cassation. Je suis en train de mourir d’une vie de grabataire au Camp-Est », a-t-il déclaré.
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