Hier en fin d’après-midi, Koniambo Nickel a publié un communiqué pour annoncer que le retrait de Glencore était aujourd’hui sur la table.
« Glencore, dit le communiqué, actionnaire et financeur de Koniambo Nickel a annoncé son intention de cesser de financer les opérations de l’usine du Nord à la fin du mois de février 2024 si aucune nouvelle solution de financement n’était identifiée. »
Le PDG de KNS, Neil Meadows, a convoqué en urgence un Conseil de Direction afin, est-il indiqué « d’étudier, avec ses actionnaires, toutes les options, y compris celle de convaincre Glencore de revenir sur sa décision. »
Pour tenter de fléchir Glencore, KNS a mis en avant le « virage industriel » pris ces derniers mois et le fait que l’outil de production a été stabilisé. « Ainsi, précise le communiqué, nous avons démontré des résultats de production sans précédents, avec notamment deux records de production successifs à la mine et nos trois meilleurs mois consécutifs de production coté usine. Ces avancées majeures ont pu être obtenues grâce notamment au support technique et financier de nos actionnaires, support que nous devons prolonger, ou remplacer, au-delà de l’échéance annoncée. »
Il est précisé que KNS va très rapidement rencontrer ses actionnaires et toutes les parties prenantes institutionnelles, comprenez notamment la province Nord, pour déterminer quelles solutions pourraient être trouvées en cas de départ de Glencore. Cette situation est évidemment inquiétante, mais KNS se veut rassurant.
« A court terme, conclut le communiqué, pour la totalité des équipes de Koniambo Nickel, ainsi que pour les sous- traitants, rien ne va changer et la priorité reste de produire en toute sécurité et de continuer à démontrer que Koniambo Nickel est un industriel rentable et résolument inscrit dans l’avenir de la Nouvelle-Calédonie. »