Aucune décision n’a encore été prise quant à savoir s’il y aura une miss
et qui elle sera.
Le Comité Miss France qui suit ce délicat dossier de près a ouvert une enquête interne en recherche de responsabilité. Une décision sera prise en fonction des résultats de cette enquête, c’est-à-dire que le Comité Miss France pourrait décréter qu’Emma Grousset est bien la miss Calédonie 2023, mais également annuler purement et simplement l’élection. Le Comité Miss France, qui ne manque pas de détracteurs, se serait bien passé de cette affaire qui a mis l’élection et la Nouvelle-Calédonie sous le feu des projecteurs. Huffington Post, La Dépêche, BFMTV, Ouest-France, 20 Minutes, LCI, Paris Match, Voici, Le Parisien… Tous les médias nationaux se sont en effet empressés de diffuser la nouvelle. En Calédonie, sur les réseaux, une pétition lancée anonymement réclame la démission du comité. Mais si le comité démissionne, qu’est-ce qu’il adviendra de l’élection ? Trouvera-t-on des gens assez courageux pour monter bénévolement ce concours ? Ou est-ce que la fin de Miss Nouvelle-Calédonie ? Ce qui ne serait pas la première fois. En effet, si le concours Miss France a été lancé en 1920, il faudra attendre 1952 pour que la Nouvelle-Calédonie élise une miss, Marthe Yanno. Seules trois miss seront élues entre 1952 et 1980. Par la suite, l’élection locale se stabilise : une Miss Nouvelle-Calédonie est élue tous les ans, sauf en 1989, 1998, 2009… et de 1993 à 1995. Et en 1996, Carole Roudeillac, la mère de Mathilda Lelong, est la première Miss à avoir été élue après une période de 3 ans sans élection. En somme, il n’est donc pas impossible que la Nouvelle-Calédonie ne connaisse plus d’élection de Miss pendant un certain temps.