En avril dernier, Ronan Daly a pris la présidence du syndicat des commerçants. Tour d’horizon d’un secteur économique qui souffre.
Qu’est-ce qui vous a conduit à prendre la présidence de cet organisme professionnel ?
Ronan Daly : Frédéric Fratelli terminait plusieurs mandats et il souhaitait un renouvellement. Travaillant avec lui depuis six ans au bureau du syndicat, cela s’est donc fait naturellement. Je l’ai fait avec plaisir, conscient qu’il faut en effet du renouveau de temps en temps.
Quelles responsabilités cette fonction implique-t-elle ?
RD : Nous sommes des bénévoles, mais nous participons à de nombreuses réunions, avec le MEDEF, la Chambre de commerce, récemment encore avec Sonia Lagarde à la mairie de Nouméa. Nous sommes un syndicat représentatif, à ce titre nous sommes donc conviés à de nombreuses réunions de travail. Mais surtout, nous représentons des adhérents qui comptent sur nous. Ils font appel à nous pour des conseils ou en cas de problème, nous faisons le lien entre tous.
Vous considérerez-vous comme un porte-parole des commerçants ?
RN : De ceux qui sont membres du syndicat en effet. Quand un commerçant ne sait pas trop vers qui se tourner en cas de problème, ou pour faire passer un message, dès lors qu’il est adhérent, nous faisons le relais avec l’autorité compétente.
Les soldes ont débuté le week-end dernier, on imagine combien cette période est importante dans le contexte actuel.
RN : C’est une période importante pour les commerçants et les clients. C’est une période de forte activité, cela permet d’écouler des stocks en vendant sous un prix de revient, de mettre en place des nouveautés et de générer de la trésorerie. Pour les clients, dans un contexte de vie chère où tout augmente, cela permet de faire des bonnes affaires.
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