La deuxième manche du championnat territorial était organisée samedi à Boulari. Si Prescillia Piotrowsky et Mattéo Perraud ont dominé les débats, Demy Dabin, elle, a validé son ticket pour les Jeux du Pacifique.
La liste s’est allongée. Samedi, lors de la deuxième manche du championnat territorial, Demy Dabin a validé son billet pour les prochains Jeux du Pacifique, aux Salomon. Elle devait franchir la barre des 160 kilos. Dans la salle de Boulari, la licenciée du Mont-Dore a d’abord soulevé 74 kilos à l’arraché (échec à 76 kilos), puis 88 kilos à l’épaulé-jeté (échec à 90 kilos). Soit 162 kilos de bonheur. « Je suis sur un nuage », rigole-t-elle. « Je suis très heureuse et très soulagée d’avoir réussi. J’aurais eu une pression énorme lors de la dernière compétition si je ne les avais pas réussi ce week-end. Là, je vais pouvoir aborder la troisième et dernière manche de manière totalement différente », glisse-t-elle. C’est surtout un aboutissement. « Il y a trois ans, je faisais du CrossFit et je suis tombée amoureuse de l’haltérophilie. J’étais allée voir Marcus Meozzi en disant que je voulais m’entraîner pour faire les Jeux du Pacifique. Et ça y est, j’ai un pied dans l’avion », savoure-t-elle.
Huit qualifiés
« Ça fait une athlète en plus, c’est bien », avance Marcus Meozzi, l’entraîneur de la sélection. Demy Dabin rejoint ainsi sept autres lifteurs qui avaient déjà assuré leur qualification lors des compétitions précédentes : Prescillia Piotrowsky (triple médaillée d’argent aux Minijeux l’an dernier), Jessica Idjan, Diane Dam Wan, qui fera le déplacement de Métropole où il poursuit ses études en région parisienne, Kyle Michel, Sylvain Duclos (triplé médaillée de bronze aux Minijeux), Mattéo Perraud et Mathieu Lao Yan.
La troisième et dernière manche du championnat territorial, le 16 septembre, sera l’ultime chance pour les lifteurs de prendre place dans l’avion pour les Salomon. Jérémy Lancette et Julia Paul, qui faisaient partie de la présélection, seront les derniers à pouvoir y prétendre. Mais la marche est haute, très haute. « Il y a encore un infime espoir, mais ça parait tout de même très compliqué. Ils ont malgré tout participé à tous les stages, ça reste une belle expérience pour eux », conclut Kevin Lee Kui Thin, le président de la Ligue calédonienne.
Claire Gaveau