En 2022, les exportations ont bondi, tirées par les cours du nickel. L’occasion de faire un point sur ce pan de l’économie qui représente environ 30 % du PIB.
Les freins à l’exportation sont multiples en Nouvelle-Calédonie. Les coûts de production des produits calédoniens ne favorisent pas leur vente à l’étranger. A cela s’ajoutent des taxes à l’exportation qui freinent les velléités des sociétés exportatrices. Sans compter les questions de compatibilité de normes. Malgré cela, le poids des exportations dans le Produit intérieur brut (PIB) est passé de 16 % en 2017 à 30 % en 2022. Leur croissance en valeur dépend fortement des variations du nickel.
Qu’exporte-t-on ?
Le nickel domine. Aujourd’hui nos exportations sont majoritairement liées au secteur de la mine et de la métallurgie (plus de 97 % en 2022). 2022 a été une année « exceptionnelle » pour les exportations calédoniennes, explique l’IEOM dans son rapport annuel de l’année dernière. En 2022, les exportations calédoniennes ont atteint un niveau record de 294 milliards de francs, soit un bond de 58 % en une année. Une augmentation qui s’explique par une hausse en valeur de 62 % des exportations de minerai et de produits issus de l’industrie métallurgique, grâce à l’appréciation du cours du nickel. Les exportations de Nickel Hyroxyde Cake (NHC) produit par l’usine du Sud ont également augmenté de 69 % en valeur. Les ferronickels représentent 53,0 % des exportations du secteur, devant les minerais (28,8 %) et le NHC (18,1 % dont la valeur exportée progresse nettement par rapport à 2021).
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