En plein réaménagement de son poste 8, le Port autonome voit également les choses en grand avec un projet de modernisation conséquent. Un projet estimé à 12 milliards de francs, que cherche encore la structure, porte d’entrée stratégique de la Nouvelle-Calédonie.
C’est un monde un peu à part. A l’entrée du Nouville, en retrait de l’avenue James Cook, un spectacle particulier se passe quotidiennement. Au milieu des containers, certains bus se faufilent pour aller chercher les touristes qui ont accosté, à bord de leur navire de croisière, au Port autonome. « A Nouméa, on accueille tous les secteurs d’activité. On fait du cabotage, du pétrolier, du fret, de la croisière. C’est un peu notre spécificité », explique Brice Kiener, le directeur de la structure, rappelant que « seulement 43 personnes » travaillent au fonctionnement, contre « 120 agents à Tahiti alors qu’ils font deux fois moins d’activité ». Il faut dire que le Port autonome de Nouvelle-Calédonie est le deuxième port d’outre-mer en termes de volume commercial (après celui de La Réunion), mais aussi le deuxième port de croisière de France (après celui de Marseille-Fos).
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