Schizophrénie, alcool, vengeance et violence : un cocktail détonnant pour lequel un homme de 32 ans a été condamné mardi à Nouméa à quinze mois de prison ferme.
Il y a un mois et demi, un dimanche en début d’après-midi, dans le centre-ville de Nouméa, un homme se précipite vers la caserne des pompiers. Entaillé sur huit centimètres près de l’oreille gauche, il saigne abondamment. Appelés, les policiers interpellent l’auteur des faits, le beau-fils de la victime. Le prévenu, jugé mardi matin par le tribunal correctionnel de Nouméa, présente des « troubles psychiatriques », entame la présidente de l’audience, Lise Prenel. « Hospitalisé cinq fois depuis 2014 », il souffre de « schizophrénie », maladie pour laquelle il reçoit une injection toutes les deux semaines. Depuis, « ça va mieux », assure le mis en cause. Sauf, bien sûr, quand il ouvre une canette ou une bouteille, « une habitude » malheureuse. « Si je ne bois pas d’alcool, je suis quelqu’un de bien », résume-t-il.
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