Lundi, le chauffeur d’un bus Tanéo a été violemment agressé dans le secteur de Ducos par des jeunes qui l’ont roué de coups et lui ont dérobé ses effets personnels. Une agression survenue quelques jours après celle d’un autre conducteur à Tindu sur la ligne 6.
Des actes « intolérables » pour Edouard Rentchler, directeur d’exploitation chez Karuïa Bus, qui les condamne fermement tout comme ceux survenus depuis. « Il y a encore eu deux ou trois caillassages à Pierre-Lenquette par des bandes de jeunes alcoolisés avant-hier soir », note-t-il. En réaction à ces agressions, les chauffeurs ont fait valoir leur droit de retrait. La Ligne N7, exploitée par Lyvai, a été suspendue le 15 août. Idem pour la ligne 6 qui a repris depuis le 17 août, mais avec un arrêt de la desserte de Tindu centre à 17 h. Aujourd’hui, pas un chauffeur n’est épargné par ces actes gratuits et malveillants. Des chauffeurs qui estiment aujourd’hui que « le caillassage fait partie du travail » avec une certaine fatalité. « Quand ils rentrent dans Tindu, ils font le signe de croix », raconte David Caillé, le responsable qualité, sécurité et environnement du GIE Karuïa.
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