L’usine du Nord est aujourd’hui alimentée en électricité par une production aux énergies fossiles. Depuis 2022, elle s’est engagée dans une transition énergétique pour réduire ses émissions de CO2 et ses coûts de production. État des lieux.
Produire du ferronickel est énergivore. Le procédé pyrométallurgique de l’usine du Nord nécessite environ 240 MW, qui sont aujourd’hui fournis par des moyens de production internes basés sur le charbon et le gasoil. Une production d’électricité polluante que l’industriel entend améliorer.
Virage vert
KNS compte ainsi réduire 50% de ses émissions totales de CO2 d’ici 2035 et atteindre des émissions nulles d’ici 2050. Plusieurs pistes sont à l’étude pour engager l’usine sur la voie de la transition énergétique : optimiser ses process actuels pour réduire les pertes d’énergie, intégrer des sources d’énergies plus propres et renouvelables pour produire son électricité, sans oublier l’arrivage au réseau public demain décarboné. Pour parvenir à ses fins, Koniambo Nickel s’est lancé dans une phase d’études à laquelle succèdera la réalisation d’un plan pour actionner la transition énergétique, attendu à la fin de 2023. Un premier rapport sur les consommations d’énergie du site et sur les options pour les réduire va être rendu cette semaine, a annoncé Neil Meadows lors de la visite de l’usine organisée pour la presse le 8 août. « Les premiers éléments sont encourageants sur notre capacité à réduire notre empreinte carbone sur cette partie d’optimisation de l’énergie », a-t-il laissé entendre.
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !