Grâce à une aide de l’État, des bons alimentaires ont été distribués aux plus précaires et quatre associations caritatives ont bénéficié de subventions.
L’an dernier, l’Assemblée Nationale a adopté un dispositif d’aide aux plus démunis pour lutter contre les effets de l’inflation. « La Nouvelle-Calédonie est directement concernée par cette aide alimentaire apportée par le canal de l’État », a précisé le Haut-commissaire qui a rappelé que cette aide à la Calédonie se montait à 250 millions, répartis entre les trois provinces, 125 millions pour la province Sud, 80 millions pour le Nord et 45 pour la province des Îles. « Cela part d’un constat, celui que les difficultés sur la vie chère qui existent en métropole et en outre-mer, existent aussi en Nouvelle-Calédonie, a déclaré la présidente de la province Sud, Sonia Backès. L’État a versé 125 millions à la province, chargée de les redistribuer, nous avons fait le choix de bons alimentaires d’un total de 6000 francs versés au renouvèlement de la carte d’aide médicale, et qui sont dépensés chez des producteurs locaux. Le second dispositif est celui d’aides aux associations qui touchent le public le plus fragile. Les services de la province ont identifié les personnes qui vont bénéficier des bons alimentaires. »
« Rendre cette aide opérationnelle »
Le rendez-vous était fixé samedi au marché solidaire, organisé au sein du marché de Gros de Ducos. De nombreux bénéficiaires étaient présents, accueillis par les services de la province Sud, ainsi la DPASS. Dans le même temps quatre associations ont donc reçu chacune une subvention de 4 millions : la Banque Alimentaire, la Croix Rouge, le Secours Catholique et Saint Vincent de Paul. « Nous allons maintenant rendre cette aide opérationnelle, nous a dit Jean-Yves Lemenant, président du Secours Catholique, en nous appuyant sur nos équipes dans nos différentes antennes. Nous allons déterminer des listes de personnes qui vont pouvoir en bénéficier, et cela, partout où cela sera possible, là où il y a des commerces partenaires. Nous allons bien sûr travailler avec les autres associations qui ont bénéficié de cette subvention, et il y a là peut-être les prémices d’un collectif, on regarde les atouts des uns et des autres. Car il faut aussi aller chercher les personnes isolées çà et là, car tout le monde ne se signale pas aux services sociaux, il faut aussi trouver ceux qui sont un peu perdus et qui sont souvent des personnes âgées. » Ce dispositif a donc été étendu à la Nouvelle-Calédonie grâce à un amendement déposé et défendu à l’Assemblée par le député Nicolas Metzdorf. « C’est une immense satisfaction de voir le travail parlementaire que j’ai défendu à l’Assemblée Nationale devenir concret et permettre d’aider des personnes en situation de précarité, a-t-il déclaré. Cela est rendu possible grâce à la solidarité nationale qui s’est exprimée au travers de l’action du ministre des outre-mer, du travail des députés ultramarins de la majorité présidentielle et du vote de l’Assemblée. »