A un an des Jeux olympiques de Paris, le nageur calédonien (24 ans), formé au CNC, a décroché trois médailles mondiales à Fukuoka (Japon). Il est notamment passé dans une autre dimension avec un premier titre mondial, en individuel, sur 100 m papillon.
Quelques jours après votre premier titre mondial en individuel, quel sentiment domine ?
Maxime Grousset : Je me sens vraiment bien. J’ai vraiment la sensation du devoir accompli et j’ai le sentiment d’avoir emmagasiné dela confiance pour la suite. C’est du bonheur.
On vous attendait essentiellement sur le 100 m nage libre, mais c’est finalement sur le 100 m papillon que vous décrochez la médaille d’or. Comment l’expliquez-vous ?
M.G : Je ne m’y attendais pas forcément au départ. Sur le 100 m papillon, j’y allais pour faire quelque chose de bien mais forcément, quand j’ai vu ma performance aux championnats de France, en devenant le deuxième mondial, mes objectifs ont forcément changé. A ce moment-là, je me suis dit que c’était possible de gagner et c’est pour ça que j’ai décidé de « squeezer » le 50 m nage libre, qui avait lieu le même jour. Je sentais que j’avais bien ce papillon, que je pouvais gagner. C’est pour ça que j’ai préféré me concentrer dessus.
En plus de ce titre mondial, vous décrochez également deux médailles de bronze sur 100 m nage libre et sur 50 m papillon. Quelle saveur avaient-elles ?
M.G : Je n’étais pas du tout frustré sur le 100 m nage libre. La médaille était extrêmement compliquée à atteindre, il y a une densité énorme sur cette épreuve. J’ai fait du mieux possible et je suis vraiment très content de cette médaille de bronze. La plus grosse frustration, finalement, est sur le 50 m papillon. Je voulais gagner et je fais troisième, j’étais un peu dégoûté. Mais, quand j’y repense, je ne suis pas du tout frustré évidemment, surtout que je fais de gros chronos durant la compétition. Mais ce qui est sûr, c’est que les frustrations s’effacent complètement avec la médaille d’or ensuite.
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