Au cours des championnats du monde en grand bassin qui se sont achevés dimanche soir au Japon, Maxime Grousset a obtenu trois médailles en individuel, avec autant de records personnels à la clé. Suffisant pour monter sur le podium olympique dans un an ?
Samedi, Maxime Grousset est devenu champion du monde (une première dans sa carrière, toutes épreuves confondues) du 100 mètres papillon, avec un record personnel (et de France) amélioré de près d’une demi-seconde : le colosse (1,92 m, pour 92 kg) a gagné en 50’’14, avec deux dixièmes d’avance sur son plus proche poursuivant, le Canadien Josh Liendo (50’’34).
Avec ce chrono, le Calédonien n’aurait toutefois pas été champion olympique il y a deux ans : à Tokyo, le 31 juillet 2021, la finale avait été remportée par l’Américain Caeleb Dressel en 49’’45 (record du monde), devant le Hongrois Kristof Milak (49’’68). En allant aussi vite que samedi, Maxime Grousset aurait pu y être tranquillement médaillé de bronze, la 3e place olympique ayant été prise par le Suisse Noe Ponti en 50’’74.
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