L’association a fait visiter son chantier de plantations aux institutions et à ceux qui la soutiennent.
Une visite organisée à l’occasion de la Journée Internationale de l’UNESCO pour la préservation des écosystèmes et de la Mangrove. Depuis 6 ans, SOS Mangroves s’est attaqué au chantier de l’ancien site de Plage 1000 à Tina, où la mangrove avait été dévastée sur au moins 5 hectares. « La situation était catastrophique, nous a dit Monik Lorfanfant, présidente de SOS mangroves, on s’est donc décidé à relancer cette mangrove et de la restaurer. Avec les jeunes en réinsertion, nous avons replanter près de 3500 plants de palétuvier. La province Sud nous a aidé à rouvrir un chenal pour permettre à la mer de revenir sur la zone. Le but était bien de prouver que sur des zones impactées, il est possible de les restaurer. Depuis 2016, nous sommes donc sur ce chantier, même si nous avons d’autres sites. Nous travaillons beaucoup sur ce site, car c’est vraiment notre bébé, c’est un cas d’école. C’est la preuve que l’on peut restaurer des zones qui ont été très abimées. »