Dominant le cimetière du 5e Kilomètre, le salon funéraire, sur l’emplacement de l’ancien crématorium, ouvre ses portes mercredi, trois ans après le début du projet.
Accompagner et aider les familles dans leur deuil, voilà comment pourrait se résumer le projet du nouveau salon funéraire. Après trois ans de réflexion, de travaux et d’aménagement, celui-ci va officiellement ouvrir ses portes mercredi, au cimetière du 5e Kilomètre. « Auparavant, il y avait seulement un crématorium. On a récupéré le bâtiment il y a trois ans et on a pris le temps nécessaire de le transformer. Il a fallu le désinfecter, mettre en place le programme, trouver les crédits, ouvrir et revoir intégralement l’espace » explique Alan Boufeneche, à la direction de la vie citoyenne au sein de la mairie de Nouméa. Cet espace, qui offre plus de 120m2 d’espace aux familles, doit servir pour les cérémonies, mais aussi pour les veillées. Avec la possibilité d’accueillir, à l’intérieur, cent places assises. Une augmentation de la capacité considérable alors qu’auparavant, les grandes salles de veillées pouvaient, par exemple, accueillir « une vingtaine de personnes » seulement. La terrasse extérieure, couverte, est également munie de deux écrans de télévision afin de pouvoir diffuser la cérémonie. De quoi doubler facilement la capacité d’accueil de ce nouveau lieu.
« Un espace réconfortant »
Dominant le cimetière, ce salon funéraire, construit « dans l’air du temps », avec des couleurs et des matériaux choisis en conséquence, offre une certaine intimité. « L’objectif est d’offrir aux familles endeuillées une prestation plus personnalisée, plus vaste et un peu à l’écart, pour leur recueillement », détaille la mairie. « Pour répondre aux demandes des familles, en plein deuil, on voulait offrir un espace réconfortant », abonde Alan Boufeneche. Un budget de 23 millions de francs a été accordé pour ce projet.
Infos pratiques
Le salon funéraire peut être réservé en journée complète (de 8h à 20h) ou en demi-journée
(de 8h à 13h30 ou de 14h30 à 20h). La location se fait sur réservation auprès des sociétés de pompes funèbres mandatées.
Claire Gaveau