Contrôlé au volant avec un taux d’alcoolémie positif, Daniel Goa est à nouveau sous les feux des projecteurs.
Daniel Goa a un problème : il boit. Daniel Goa a un 2e problème : il conduit. Daniel Goa a un 3e problème : il est contrôlé. S’il est souvent au centre des pages politiques pour ses déclarations tonitruantes, le président de l’UC a la fâcheuse habitude aussi d’investir les pages faits divers. La justice en son temps apportera une réponse à ces écarts, elle sera proportionnée à la gravité de la faute. Laissons les rageux qui hurlent sur les réseaux que Daniel Goa doit être jeté dans un cul de basse-fosse, la justice parlera. C’est sur le terrain politique que la question de l’avenir du président de l’UC se pose. On sait l’Union calédonienne traversée par des lignes d’influence et des courants qui souvent s’opposent, et Daniel Goa en interne est parfois contesté. En novembre prochain, selon une tradition bien établie, l’UC procède au renouvellement de son bureau. Il n’est pas certain que cette fois, Daniel Goa échappe au couperet. D’abord parce que sa ligne politique radicale suscite des interrogations, y compris à l’UC, ensuite parce que ces démêlés avec la justice, et par voie de conséquence avec l’opinion, suscite le trouble. Et puis Daniel Goa a 70 ans, il préside l’UC depuis le 18 novembre 2012, un bien long mandat, et dans une mouvance indépendantiste où les jeunes tardent à être portés aux responsabilités, peut-être est-il temps de passer la main. Ses affaires de conduite précipiteront peut-être ce départ ?