Caillassages, tags, détérioration de véhicules, insultes, les incivilités sont encore nombreuses sur le réseau Tanéo qui gère les lignes Néobus ainsi que les lignes desservant Dumbéa, Mont-Dore et Païta.Mais en un an et même si le problème n’est pas réglé, on constate une diminution de ce s actes qui pourrissent la vie des usagers et des conducteurs.
« L’an dernier nous constations un caillage de bus tous les 4 jours en moyenne. Depuis le début de l’année, le chiffre est en forte diminution puisque nous sommes à 1 caillassage tous les 10 jours » se félicite Clément Simutoga, directeur transport chez Carsud (l’entreprise qui gère une partie du réseau Tanéo). Une diminution de ces actes qui est due a un renforcement des dispositifs de sécurité sur l’ensemble du réseau. Depuis plusieurs mois des agents de sécurité sont présents dans certains bus, d’autres suivent les véhicules en circulation prêts à intervenir pour parer à toutes éventualités. « Les incidents sont signalés par les conducteurs, mais aussi par les clients », explique encore Clément Simutoga. Un numéro de téléphone (26.00.26) est d’ailleurs à la disposition de tous les usagers qui sont témoins d’un problème à l’intérieur d’un véhicule, mais aussi à l’extérieur au niveau des arrêts de bus par exemple. Les usagers des lignes Tanéo qui peuvent également faire remonter des problèmes constatés via le site internet de l’entreprise (www.taneo.nc)
Du signalement à la réponse pénale
Le renforcement du dispositif de sécurité sur les lignes à un coût (150 millions CPF par an), mais il porte ses fruits. « Nous constatons depuis un an, une très nette amélioration. Les dégradations de véhicules sont en baisse et le comportement de certains usagers change. Les jeunes sont moins nombreux à mettre de la musique forte dans les bus. Il y a de moins en moins de personnes qui essayent de fumer dans les bus », explique le directeur des transports. Un changement de comportement, qui tend à rassurer les usagers, mais aussi les conducteurs, qui prennent le volant sans avoir à se demander de quoi sera faite leur journée. Grâce à des conventions passées avec la Police nationale, la Gendarmerie nationale, mais aussi avec le Procureur de la République, les actes les plus graves sont suivis de leur signalement jusqu’à une éventuelle condamnation. « Cette chaine de suivi est très importante. Aujourd’hui les délinquants savent qu’il y a une réponse pénale quand cela est nécessaire. Et forcément ces personnes réfléchissent un peu plus quand il s’agit de passer à l’acte », explique Clément Simutoga. De plus les contrôles d’envergures qui sont de plus en plus nombreux sont de nature à améliorer grandement le sentiment de sécurité.