Certains s’étonnent encore de l’absence des élus indépendantistes aux cérémonies officielles, comme cela a été le cas ce vendredi 14 juillet. Ils n’étaient nulle part cette année encore aux dépôts de gerbe, encore moins pour les défilés à Nouméa comme à Koné. Sans doute que la lutte pour la dignité et la séparation réclamée d’avec la France justifient de ne pas reconnaitre les symboles autour desquels la Nation se retrouve, comme la Fête Nationale, le 11 novembre ou le 8 mai. Sauf que… Sauf que la présidence du gouvernement ou celles du Congrès et du CESE sont des fonctions officielles qui devraient être, à certains moments, trans-idéologiques et transpartisanes. La présence de responsables indépendantistes au pied des monuments aux morts, ne signifieraient aucunement une trahison des convictions. Et ça n’est pas être plus indépendantiste encore que de ne pas bouder ces cérémonies. Comme on a pris l’habitude de ces absences, on ne s’en offusque plus, alors même que cela participe aux clivages qui nous font tant de mal. Ça me fait penser qu’à certaines cérémonies non-officielles, comme le retour des restes d’Ataï, les responsables non-indépendantistes y avaient assisté en nombre. Deux poids, deux mesures ?