14 juillet, les lampions, les feux d’artifice (quand il n’y a pas de vent), les défilés, les bals, la fête quoi. En ces temps, c’est bien la fête. Faudrait pas cependant que cela nous fasse oublier le sens du 14 juillet : notre fête nationale. Outre qu’applaudir au passage du Rimap ou rire sous les lampions nous fera beaucoup de bien, c’est aussi l’occasion de faire corps. Dans fête nationale, il y a nation, une nation à laquelle par trois fois, une majorité de Calédoniens, a réaffirmé son attachement et son adhésion. Certes, il n’y aura pas des feux d’artifice partout, ni des drapeaux tricolores lors des cérémonies aux monuments aux morts, mais quand même. Les peuples ont besoin d’instant de communion pour retrouver des discours communs, ne serait-ce même qu’une finale de coupe du monde de football. La Nouvelle-Calédonie ne fait pas nation, elle peine même bien souvent à faire pays, cela ne doit pas nous empêcher parfois de nous retrouver à des moments et en quelques occasions, surtout si les responsables politiques ont quelque mal à discuter ensemble.