C’est tout un bassin d’emploi qui est aujourd’hui affecté. La mise en liquidation judiciaire de la Sonarep est un vrai coup dur économique.
Mardi, au tribunal du commerce de Nouméa, s’est joué l’épilogue d’un long feuilleton judiciaire : la liquidation de la société. Une issue redoutée de tous les actionnaires de la SONAREP dont de nombreux habitants de Poum. Les grands perdants de ce naufrage économique qui pourrait leur rappeler de biens mauvais souvenirs. Il faut dire que le gouffre est abyssal pour une entreprise de cette taille : un passif cumulé de 1,8 milliards de francs depuis l’ouverture de la procédure. Certes, les avocats de la société ont bien tenté d’obtenir une prolongation de la période d’observation mais le tribunal a tranché. Le mandataire judiciaire ayant découvert des éléments de passif nouveaux. D’un point de vue économique, cette annonce est un véritable coup de massue. Mais que dire des conséquences sociales et sociétales. La majorité des employés de la SONAREP sont des natifs de Poum engagés, comme nous tous, dans une quête vers une amélioration de leurs conditions de vie avec un pouvoir d’achat que leur conférait leur statut de salarié. Que dire enfin de Poum ? Cette commune de l’extrême Nord du Caillou qui espérait appuyer son développement autour de l’activité minière, avec la SONAREP en tête de proue et dont les bases ont été jetées par les anciens et les clans, porteurs de l’actionnariat populaire, ADN de la SONAREP.
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