Directrice de l’Adavi depuis janvier, l’association pour l’accès au droit et l’aide aux victimes, Camille Dudouet, 31 ans, dresse un premier bilan depuis son arrivée et évoque certaines pistes pour lutter contre les violences conjugales et intrafamiliales.
Dans les grandes lignes, quelles sont les principales missions de l’Adavi ?
Camille Dudouet : Il y a deux aspects dans notre travail, l’aide aux victimes et l’accès au droit. L’aide aux victimes concerne le volet pénal, comme les cambriolages, les escroqueries, les accidents de la voie publique, les violences, les agressions, les harcèlements alors que l’accès au droit concerne davantage les litiges qui peuvent arriver dans la vie quotidienne comme les questions de divorce, de pension alimentaire, de garde d’enfants, de licenciement, de voisinage… On ne donne pas de conseils juridiques, qui font partie des prérogatives de l’avocat. Notre cœur de métier, c’est véritablement de l’information juridique. On offre aussi un soutien psychologique aux victimes qui en ont besoin. C’est pourquoi, même si tous nos juristes sont formés à l’écoute attentive et bienveillante, on travaille également avec une psychologue.
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