Le nouveau président de la FCBTP ne cache pas son inquiétude face aux difficultés auxquelles son secteur d’activité est confronté. Pour surmonter ces défis, son équipe milite en faveur de l’application de la clause d’imprévision des prix pour les marchés publics et la réactivation de la cellule économique du bâtiment.
Vous succédez à Silvio Pontoni à la tête de la FCBT. Pouvez-vous vous présenter ?
Benoît Meunier : Je suis un ingénieur en bâtiment et génie civil et j’ai débuté chez Vinci Construction Grands Projets. J’ai découvert la Nouvelle-Calédonie en 1997 et après un retour en Europe, je suis revenu en 2005 pour superviser la construction de la première centrale électrique de Prony Energie. Suite à cette expérience, j’ai saisi l’opportunité de racheter une entreprise de construction. Parallèlement, j’ai été vice-président puis trésorier de la Fédération Calédonienne du Bâtiment et des Travaux Publics. Je succède désormais à Silvio Pontoni, qui a exercé deux mandats consécutifs.
De quelle façon la crise économique se répercute sur le secteur du BTP ?
B.M : À l’époque, notre chiffre d’affaires se répartissait à 60% dans le secteur privé et à 40% dans le secteur public. Cependant, la situation a considérablement évolué aujourd’hui, et le chiffre d’affaires de commande publique est devenu très faible. Après avoir tiré la sonnette d’alarme, les projets en attente ont été relancés, ce qui nous a donné une bouffée d’oxygène. Cependant, nous sommes extrêmement préoccupés pour les années à venir, car aucun nouveau projet n’a été initié.
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