Mercredi dernier, les adhérents au Contrakmines ont installé leurs camions et engins aux abords de plusieurs sites miniers. Un mouvement suspendu, mais…
Les rouleurs ont attendus, ils ont aussi menacé, mais il semble qu’ils aient été entendus. Les responsables du Contrkamines qui désespéraient de n’avoir toujours pas reçu de réponse de la part du gouvernement à leur demande de rencontre, ont finalement eu gain de cause. Cette demande avait été clairement formulée lors de la conférence de presse du Contrakmines mercredi par Pascal Naouna. C’est en effet une voix qui porte, celle de l’ancien élu de la province nord et du Congrès et surtout de l’ancien président de l’ Union Calédonienne. « On demande, a-t-il dit, au président du Gouvernement, ah chef du groupe UC au Congrès, au président du Congrès, à Gilbert Tyuienon qui en charge de la fiscalité au Gouvernement, parce que ce sont des gens à nous, de recevoir une délégation du Contrakmine. » Un rendez-vous a été fixé à lundi prochain 10 juillet à 14h00 au gouvernement. A l’ordre du jour de cette réunion, la présentation du projet de réforme et la mise en place d’un groupe de travail. On se demande pourquoi le gouvernement a tant tardé…
Une extension du conflit ?
Le contrakmines souhaite pouvoir rencontrer le gouvernement la semaine prochaine, afin de lui faire part de ses inquiétudes quant au taux de la TGC auquel ils sont soumis et sur la prolongation éventuelle de l’exonération de la taxe carburant. Les rouleurs réclament surtout une concertation. Dès mercredi soir ils annonçaient suspendre leur mouvement, au risque de devoir le réactiver en début de semaine prochaine s’ils ne sont toujours pas entendus. Quelle forme cela pourrait-il prendre, le Contrakmines n’a rien laissé entrevoir de ses intentions. En revanche, on sait qu’il multiplie les contacts avec les autres syndicats de rouleurs ou du BTP afin d’obtenir un soutien de leur part sur des préoccupations que le Contrakmines estime communes. Si l’on en croit Vaimua Muliava, invité mercredi soir du JT, Vaimua Muliava, a annoncé que les rouleurs seraient reçus : « je veux rassurer, a-t-il dit, le gouvernement, le président Louis Mapou et le membre en charge, monsieur Tuyénon, les recevra. Et je suis sûr et certain que le travail que nous avons fait avec les syndicats se tiendra aussi avec les rouleurs. » Il y a donc eu confirmation ce jour.