Scal’Air vient de publier son rapport d’activité 2022. Il en ressort “beaucoup de dépassements” des seuils réglementaires fixés pour le dioxyde de soufre. A Nouméa, l’association en a enregistré 43, contre 4 en 2021. Un niveau jamais atteint depuis 2013.
En 2022, Scal’air a enregistré 37 dépassements du seuil d’information et de recommandations au dioxyde de soufre à la Vallée-du-Tir et 6 à Montravel. Il y en avait eu 4, au total, en 2021. Le seuil d’alerte, au-delà duquel le risque pèse sur la santé de toute la population, a lui été dépassé 3 fois, à la Vallée-du-Tir, en avril. Il ne l’avait jamais été en 2021. C’est l’un des constats du rapport qui a été présenté mercredi matin par Alexandra Malaval-Cheval et Nina Julié, respectivement directrice et présidente de l’association de surveillance de la qualité de l’air. Les raisons ? “Les pics de pollution sont toujours dus à la combinaison de deux facteurs : les émissions et les conditions météorologiques”, précise Alexandra Malaval-Cheval. “La majeure partie (35) sont survenus au premier semestre, pendant des dépressions tropicales”, propices à rabattre les fumées de dioxyde de soufre produites par l’usine de Doniambo sur la Vallée-du-Tir. Les jours de dépassement, la SLN a par ailleurs certainement consommé plus de fuel. Notamment pour des activités annexes au fonctionnement de la centrale, a indiqué la direction à Scal’Air.
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