Une délibération a été prise pour reconnaître à ces deux espèces animales totémiques un nouveau statut juridique qui leur confèrent des droits. Une première dans le droit de l’environnement métropolitain et ultramarin.
Une décision qui bouleverse le droit de l’environnement. Dans les pas des autorités néozélandaises, qui avaient accordé au fleuve Whanganui, considéré comme sacré par les Maoris, un statut d’entité vivante en 2017, l’assemblée de la province des îles Loyauté a enrichi son Code de l’environnement, jeudi dernier, d’une audacieuse délibération sur les espèces protégées. Compétente en matière d’environnement, l’institution a ainsi créé une catégorie « d’entités naturelles sujets de droit (ENJ) ». Un nouveau statut d’entité vivante qui confère aux deux premières espèces bénéficiaires, les requins et les tortues, une personnalité juridique qui n’existe ni en Métropole, ni dans aucun autre territoire ultramarin. En clair, les droits et les intérêts de ces deux animaux totémiques dans la culture Kanak pourront être défendus en justice via des porte-paroles chargés de protéger leurs intérêts propres.
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