A partir du 1 er juillet et ce jusqu’à la fin de l’année 2023, l’Aquarium des Lagons à Nouméa accueille une exposition en immersion dans les abysses. Nous sommes le 15 août 1968, vous rejoignez le sous-marin Sub Explorer 1 pour son voyage inaugural, au départ de Nouméa en direction de la fosse des Tonga. A son bord, 46 voyageurs dont 6 personnalités.
Une enquête en milieu restreint
Sur les bases du légendaire jeu du Qui-est-ce, le visiteur devra au cours de l’enquête éliminer les personnages pour retrouver qui a forcé le coffre-fort. Un pari d’envergure que s’est lancé le Dr Olivier Château, responsable scientifique à l’aquarium. « Le but de l’exposition est d’immerger le visiteur dans un bathyscaphe pour qu’il se prenne au jeu de l’enquête. C’est notre fil conducteur pour informer les joueurs sur les abysses », souligne le garant scientifique et ludique de l’exposition. Et pour immerger le visiteur, la scénographie capitale. Celle-ci, créée avec l’agence Katchup, reproduit un environnement cartoon d’un sous-marin des années 70.
La réalité augmentée
La technologie a également été mise à profit pour plonger au mieux le visiteur au cœur des abysses. La réalité augmentée anime les différents personnages de l’enquête « dans le décor, il y a des pavés à scanner qui donnent des indices et permettent au grand public d’avancer dans l’enquête », rapporte Olivier Château. Au moyen d’une application téléchargée sur smartphone, le visiteur pourra avoir accès à toutes les informations pour découvrir la personnalité qui a forcé le coffre-fort. Si la majeure partie des indices sont à scanner, les brochures de journaux disséminés dans tout le bathyscaphe ne sont pas à négliger.
Objectif pédagogique
L’enquête prenante ne fait pas oublier au visiteur l’objectif pédagogique de l’exposition, s’informer sur les abysses. « Quand on scanne le hublot on peut avoir des informations sur les animaux des abysses comme le calamar colossal », note Éric Backes, directeur de l’établissement. Face au manque d’inspiration sur ce milieu qui débute à 2 500 mètres de profondeur, les données ne viseront pas uniquement le Pacifique. A noter que l’accès à l’exposition est libre et sans surcout.
Claire FLEURIEL