La 17e édition des Jeux du Pacifique se déroule à Honiara, aux Salomon, du 17 novembre au 2 décembre. La Calédonie est engagée dans 19 des 24 disciplines présentes cette année. Aujourd’hui, focus sur le volley-ball.
La Calédonie est attendue sur le podium. Sur quelle marche ? Les hommes, sans titre depuis trente-six ans, font partie des favoris pour l’or. « On va voir si cette génération a plus envie de gagner que la précédente », glissait, en début d’année, Michel Nehoune, l’entraîneur de cette sélection. Le titre, « c’est jouable », aussi parce que « Wallis n’envoie pas d’équipe » en raison de la date de ces Jeux, tardive dans l’année et donc peu compatible avec la venue de joueurs évoluant en Métropole puisqu’ils sont en plein début de saison, ce qui dans une moindre mesure pénalise aussi la Calédonie (le passeur Romain Totele, le central Rodrigue Manuohalalo ou encore le pointu Maoni Talia manquent ainsi à l’appel).
Deux rescapés de 2019
« Tahiti, Fidji et les Samoa », même si avec eux « on ne sait jamais », devraient être les concurrents de la sélection calédonienne, remodelée à 85 % (il ne reste que Jimmy Ngaiohny et Jacques Wainebengo) par rapport aux derniers Jeux il y a quatre ans et demi aux Samoa. « Ce sont des jeunes joueurs. Pour les encadrer, on a rappelé quelques cadres : Marco (Phadom), Jimmy (Ngaiohny) et Jacko (Wainebengo). » Avec ce groupe, « ça va, je reste confiant. On sera, je pense, dans le dernier carré », annonce Michel Nehoune, pas mécontent de la préparation. Récemment, « on a fait une tournée en Nouvelle-Zélande, du côté d’Auckland. On a joué six matchs, on les a tous gagnés à l’arrache, contre des clubs locaux, des équipes avec un bon niveau, pas de gros potentiel physique mais de la rigueur technique. C’était très intéressant. »
Les joueurs ont enchaîné par les finales territoriales le week-end dernier à Rivière-Salée : lors de la finale gagnée 3 sets à 1 par l’Olympique face à Nengone, plusieurs internationaux, notamment ceux revenant de Métropole (Jimmy Ngaiohny et Jacques Wainebengo), se sont mis en évidence. De quoi, la semaine prochaine, partir en confiance aux Salomon.
Anthony Fillet