Samedi a eu lieu le traditionnel Salon International du Livre Océanien, organisé par la Maison du livre au Creipac à Nouville sur le thème « Femmes & Paroles ».
Sur place, les participants pouvaient retrouver deux espaces, « bord de mer » et « jardin », dans lesquels les différents auteurs sélectionnés pour le salon étaient interviewés. À l’espace « bord de mer », se sont succédés l’Association des écrivains de Nouvelle-Calédonie, Thierry Charton, Jerry Delathière, Imasango, un moment lecture « Bouquet de paroles », Nicolas Kurtovitch, Kevin Gallot, Stéphanie Rabault, Suzie Bearune et Anne-Laure Dotte, une table ronde « Femmes et paroles », Anna Naupa, Pierre Gobe et Dominique Wittorski, et enfin un « Apéro avec Elles! », où l’on pouvait entendre des contes de Julie Dupé et Imasango. Côté jardin, les participants ont pu rencontrer Gabrielle Ambrym, Denis Azuelos et Inès Colin, Marie Murtini, Anna Paini, Isa Qala, Léopold Hnacipan, Nicolas Vignoles, une présentation des dispositifs de la province Sud, André Martin, Michel Soulard, Ghislaine Nékiriaï et Lilia Kowal.
Il y en avait pour tous les goûts
Au programme, on retrouvait également différents spectacles (« Le Malade imaginaire », « Ronde est la lune », « Temps Kdansé »), une exposition (« Regards sur un corps vivant » de Gabrielle Ambrym), des ateliers pour les enfants, un atelier d’écriture pour adultes, la projection d’un film ou encore une librairie.
À l’année prochaine ?
Malgré le fait que Nouville accueillait deux autres évènements – le Bât Expo et le marché Ardici – les Calédoniens ont tout de même répondu nombreux à l’appel du SILO. Ce n’était pas gagné puisque la journée a commencé sous la pluie, mais le soleil est revenu sur Nouville, pour le plus grand bonheur des organisateurs. Bilan positif pour Alice Pierre, directrice de la Maison du livre. Soulignons tout de même que, suite au désengagement du gouvernement, l’organisme a dû revoir ses plans pour proposer un SILO beaucoup plus réduit qu’à l’habitude. Difficile d’avoir une vision de long terme, puisque le financement de la Maison du livre est remis en cause chaque année. Espérons que le SILO reviendra l’an prochain.