Le lendemain de l’ouverture du sommet sur l’avenir institutionnel de la Calédonie, le FLNKS a organisé une conférence de presse inattendue à Paris. L’occasion de réaffirmer sa volonté de tourner la page de « la parenthèse coloniale ». Mais, les indépendantistes ne signeront pas d’accord à l’issue de ce grand rendez-vous.
A plus de 17 000 kilomètres de Paris, et donc du sommet qui se tient actuellement sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, la moindre information peut jeter un froid. Et, hier après-midi, l’annonce d’une conférence de presse surprise du FLNKS a effectivement, le temps de quelques instants au moins, semé la confusion sur la suite des discussions institutionnelles. Le Front pourrait-il quitter la table des négociations moins de vingt-quatre heures après le début de ce rendez-vous forcément très attendu ? La question était sur de nombreuses lèvres avant que les leaders indépendantistes ne lèvent véritablement le voile sur leur position. Non, le FLNKS ne va pas quitter prématurément les discussions. Du moins, et c’est la seule certitude pour l’instant, ce n’est pas leur volonté.
« Emmanuel Macron a les clés de sa maison »
Mais alors, pourquoi une telle conférence de presse alors que les délégations politiques font généralement profil bas une fois les discussions institutionnelles entamées, comme cela avait été le cas lors des précédentes venues de Manuel Valls à Nouméa ?
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Claire Gaveau